Pour leur premier match de poule au 10ème Championnat du Monde des moins de 17 ans, les Lions Indomptables Cadets, malgré l’expulsion de deux de leurs coéquipiers, ont réalisé, Jeudi 14 août, un match nul (1-1) face au Brésil.
Les camerounais ont ouvert le score dès la 5ème minute par Mawaye Joseph qui, bénéficiant d’une passe lumineuse de Mbouemboue Jean, propulse, d’une frappe à bout portant, le ballon au fond des filets brésiliens.
S’en suivit un jeu décousu des deux côtés jusqu’à un quart d’heure de la pause. Un dernier quart d’heure qui a été marqué par une grosse pression des brésiliens qui aboutit à l’égalisation par le remuant Abuda qui, de la tête, bat les gardien camerounais à la 38ème minute.
A la 43ème, Mbia Etoundi suite à une deuxième avertissement est expulsé par l’arbitre mexicain Rodriguez Marco. C’est donc, une équipe camerounaise réduite à dix qui regagne les vestiaires.
Dès la reprise, les brésiliens continuent sur la même lancée. Les offensives se succèdent. A la 46ème, sur un tir de Evandro, Ebanda renvoie de justesse le ballon sur la ligne des buts camerounais.
Les camerounais, malgré l’infériorité numérique, donne du change. A la 63ème, Ngal Serge manque de peu de donner l’avantage aux camerounais. A la 66ème, Idrissou Oumarou, le gardien des Lionceaux, sur un dégagement failli lober le portier brésilien.
C’est alors qu’intervient, trois minutes plus tard (69ème), l’expulsion du capitaine Momo Gilbert, suite à un deuxième avertissement consécutif à un tacle sur Abuda, l’auteur du but brésilien.
A 9 contre 11, les camerounais subirent le match, sans toutefois rompre. A la 71ème, Evandro, seul face au portier camerounais, manque l’inmanquable. A la 87ème, c’est au tour de Abuda, qui, sur un centre, se retrouve nez à nez avec le gardien camerounais et met le ballon dans le décors.
Malgré les moments difficiles qu’ils ont dû subir, les jeunes camerounais ont fait preuve de beaucoup de qualités individuelles et d’une combativité à toute épreuve qui leur a permi d’être sur tous les ballons et de pallier ainsi l’absence de deux de leurs camarades.
R. Musseau