En cette première étape, sanctionnée par de magnifiques victoires remportées respectivement face au Brésil et à la Turquie, nonobstant le match nul concédé devant les Etats-Unis, le comportement de notre équipe nationale a été plutôt constant. La nouvelle génération des Lions indomptables, soutenue par quelques anciens, nourrit l’envie de s’affirmer.
La formation des Lions que nous voyons évoluer en cette compétition, prouve à n’en point douter, qu’une transition est en train de s’opérer sans trop de douleurs au sein de l’équipe fanion. Au vu de tout ce qui ce passe aujourd’hui, en cette coupe des Confédérations, l’on est en droit d’affirmer que le Cameroun affiche un énorme potentiel, et possède une cuvée qui fera en sorte de le maintenir encore pour longtemps, au sommet du football africain et même mondial.
S’agissant du défi de cet après-midi face à la Colombie, je dirais tout simplement qu’il n’y a pas mille moyens d’envisager une rencontre de football, fût-elle une demi-finale de niveau mondial. Déjà, chacune des huit équipes engagées en cette compétition affichait de légitimes ambitions d’aller le plus loin possible ou de parvenir en finale. Il me semble que le Carré d’as, Cameroun —Colombie et France — Turquie, est constitué de protagonistes sensiblement égaux, qui partent avec les chances égales. Cela, à coup sûr, exacerbera l’ampleur des débats. Mais , en cette étape de vérité, les chances du Cameroun restent intactes.
Sur le terrain, il est souhaitable que le Cameroun exploite à fond ses atouts, qui sont entre autres physiques et psychologiques. La gestion du jeu doit être sous-tendue par la générosité à l’effort, une occupation rationnelle du terrain, et une détermination à tout rompre.
S’agissant du double volet technique et tactique, je crois que mon ami Schäfer, à qui je tiens d’ailleurs à exprimer toute ma gratitude pour tout ce qu’il fait, saura dire le moment venu à ses poulains des mots justes, pour faire ce qu’il faut pour nous qualifier pour finale.
J. E . MIMBOE