L’Egypte, qui a déjà accueilli à trois reprises la Coupe d’Afrique des nations (CAN), est favorite face à trois autres candidats, l’Algérie, la Libye et la Côte d’Ivoire, pour organiser l’édition 2006 du tournoi continental dont l’heureux élu est désigné jeudi au Caire par la Confédération africaine de football (CAF).
Les quatre candidats auront une demi-heure pour présenter leurs derniers arguments au membres du Comité exécutif de la CAF, qui voteront dans la foulée.
Contrairement à l’édition 2004, disputée en Tunisie, l’édition 2006 qualifiera les quatre demi-finalistes pour la Coupe du monde en Allemagne. La cinquième équipe africaine qualifiée pour le Mondial, si l’Afrique conserve son quota de cinq places, pourrait être le vainqueur d’une phase de classement entre les quarts de finalistes perdants.
L’Egypte possède l’avantage d’avoir déjà organisé trois CAN (1959, 1974 et 1986), contre une seule pour les autres candidats, et les Pharaons ont remporté la compétition quatre fois, dont deux à domicile.
Un public passionné, le plus grand stade d’Afrique au Caire (100.000 personnes), la capacité financière de construire de nouveaux stades et de rénover les enceintes existantes, ainsi qu’une excellente infrastructure sont les autres atouts de la candidature égyptienne. Sans compter la stabilité politique, qui fait défaut pour les autres candidats.
La candidature libyenne a également du plomb dans l’aile depuis que Tripoli a publiquement apporté son soutien à Joseph Blatter, plutôt qu’au Camerounais Issa Hayatou, lors de l’élection à la présidence de la Fédération internationale (FIFA) en mai dernier.
De plus, Al-Saadi Kadhafi, fils du colonel Kadhafi et vice-président de la Fédération libyenne, pourrait se porter candidat à la présidence de la CAF contre Hayatou en 2004, selon la presse.