Après les 40 heures d’avion pour rejoindre le Japon, le Cameroun n’en a pas terminé avec ses voyages pour cette Coupe du monde de football, obligé d’effectuer un périple de 7 heures dès la fin du match contre l’Eire, samedi à Niigata, pour regagner son camp de base.
Visiblement désireux de rester dans le centre-ouest de l’île d’Honshu, les Lions indomptables n’ont pas vu leur voeu exaucé et sont repartis dès la fin de la rencontre pour Fuji-Yoshida, leur villégiature, situé à une centaine de kilomètres à l’ouest de Tokyo dans les montagnes.
Le programme des réjouissances leur prévoit plus de deux heures de train avant un long trajet en bus depuis la capitale japonaise.
« Sept heures, c’est trop long, s’est ainsi plaint Geremi. D’autant que depuis notre arrivée, il faut qu’on fasse deux heures de bus pour jouer tous nos matches amicaux. »
« Ces trajets vont peser », a affirmé de son côté le champion de France, avec Lyon, Marc-Vivien Foé.
Après avoir perdu deux jours à discuter des primes à Paris, les Camerounais se sont retrouvés bloqués pour des raisons administratives 7 heures à l’aéroport de Bangkok. Ils étaient arrivés au Japon le 23 mai avec quatre jours de retard.