Can amère pour l’arbitrage ! Les dames en noir ont eu tous les problèmes du monde avec le sifflet lors de cette compétition où des matchs de poules jusqu’en finale, quelques unes n’ont pas été à la hauteur du challenge.
Alors que la première journée s’est déroulée sans heurts, la seconde a laissé traîner des déchets dans les rangs de certaines arbitres retenues pour diriger les rencontres de cette compétition très suivie par le public footeux. La première à payer les frais a pour nom : Jeanne Ekoumou. L’arbitre de nationalité camerounaise a été mise à l’écart de la suite de la compétition à cause de ses tares signalées par le comité de gestion. Concrètement, les faits qui lui sont reprochés tournent autour de ce penalty accordé au Ghana pour une main « peu évidente » et « vraiment discutable » dans la surface de réparation du Kenya, lors de la première journée dans le groupe B. Sur le coup, elle a subi les foudres de la Confédération africaine de football qui a décidé de mettre fin à sa Can.
Moins de 24 heures après la mise à l’écart par la Caf de l’arbitre Camerounaise, une autre est tombée dans les mailles de la Commission d’arbitrage de l’instance faîtière du football africain. Il s’agit de la burundaise Suavis Iratunga qui a officié la rencontre Zimbabwe – Égypte (0-1). Elle paye le prix de son erreur d’appréciation sur le but zimbabwéen qui ne souffrait de rien. Menée au score, les Mighty warriors espéraient réaliser un match nul face aux Pharaonnes. Mais le niet de l’arbitre a changé l’issue de la rencontre en leur défaveur. A cela vient se greffer, les erreurs d’appréciation et de jugement de l’arbitre togolaise Aissata Amelo qui a dirigé la finale Cameroun-Nigeria du 03 décembre dernier. Le pays hôte en a payé les frais.
C.D.